Diapositive
n° 38 - les essais
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L'essai de mise en pression répétée est également effectué
sur un prélèvement. C'est un essai de résistance à la fatigue qui consiste
à faire varier le pression dans la bouteille à raison de 5 cycles par
minute, entre la pression d'épreuye et une pression résiduelle de relaxation
dont la valeur ne doit pas dépasser 10% de la pression maximale. C'est
un essai extrêmement sévère, car la bouteille doit subir 12 000 cycles
sans rupture. Si une fissuration intervient après les 12 000 cycles, celle-ci
ne doit pas provoquer la fragmentation de la bouteille. Le législation
ne prévoit pas d'essai au delà de 20 000 cycles. Néanmoins, la société
ROTH effectue périodiquement des essais beaucoup plus longs mettant en
évidence un nombre de cycles à rupture beaucoup plus élevé. Ceci prouve
que la fissuration par fatigue n'est pas le critère d'endommagement à
prendre en compte et que les épreuves successives garantissent très largement
la sécurité à condition que la bouteille ait gardé son aspect neuf. En
service, les bouteilles subissent l'agression de milieu corrodant qui,
combiné avec le phénomène de fatigue et la contrainte en service, va provoquer
une accélération de l'endommagement. Ce phénomène de cynergie peut multiplier
par un facteur 10 la vitesse de corrosion. Les essais de fatigue sont
donc des contrôles destructifs de la qualité de la fabrication et non
des tests de durée de vie en service réel. D'autres essais sont également
effectués comme l'essai de surcharge où la bouteille doit pouvoir subir
une pression de deux fois la pression de service sans dommage. Notons
enfin que quelle que soit la provenance des bouteilles, si leur numéro
de série est précédé de AA, cela signifie que le fabricant a passé un
accord préalable avec le Service des Mimes et que les bouteilles ont satisfait
à des essais précis -essai de surcharge, -essai d'éclatement, -essai de
mise en pression répétée. La procédure d'homologation s'en trouve ainsi
allégée.
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